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Mes Nouvelles

GROS CHAT (439) : BEAU

15 Novembre 2017 , Rédigé par Denise Giton-Gonzalez

GROS CHAT (439) : BEAU

Des kilomètres pour çà... et on fait bien.

Inlassablement beau.

Le vent glisse et vraiment il fait froid. De l’or dans l’ardoise aux gris époustouflants. Des lisérés de cuivre et bruns roux. Des fauves dansants. Eclats changeants d’un soir qui hésite. Calme absolu. C’est grandiose. L’homme n’y est pas. Alors le beau se prélasse et prend son temps.

Il faudrait boire de mémoire pour garder l’instant. En faire un miroir dans les pensées en éclats. Conserver les lueurs de bronze et soleil éteint. 

Se rappeler toujours que c’est très beau quelque part. 

 

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D
Merci beaucoup ma Minette pour ces mots qui me vont droit au coeur ! C'est magnifique ce que tu écris!
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D
Et nous avons de la chance d’être près de la Femme que Tu es... Tendresse et bisousssss chère Danièle.
P
C'était un arbre dans le fond du jardin, un très vieux pommier, le bas du tronc blanchi à la chaux blanche. Il me semblait énorme, arbre de vie qui me donnait ses grosses pommes parfois véreuses à chaque automne, des pommes teintées de vert et de jaune, sur lesquelles ruisselaient de larmes rouges foncées. Ah, croquer dedans, à pleines dents d'enfant, goûter la saveur sucrée et acide à la fois, à n'importe quel moment de la journée, se servir à satiété quand l'envie vous prend. Entendre le fruit qui craque d'un coup puis le petit bruissement de la chair qui résiste et enfin libère son jus... Et puis, quand à force de faire des tours de jardin sur le petit vélo rouge, le front se mouille l'été de sueur, on pose le vélo contre le tronc et profiter de l'ombre de ses grands rameaux feuillus dispendieux d'ombre salvatrice... Odeur des pommes pourrissantes à l'approche de l'hiver, étalées par terre de ci, delà, comme une dernière farandole. Merci mon grand pommier, je ne sais ce que tu est devenu après toutes ces années, mais je te garde dans mon cœur, comme tant d'autres trésors d'enfant. Je devrais t'écrire pour te nommer en majuscules.
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D
L’humus de l’enfance qui fleure si bon le souvenir tendre et sucré au bout du nez. Et puis cela tombe au creux du coeur. Et cela nous habite infiniment. Les belles pages des gourmandises d’antan, des rires et des jeux, des goûters de grand-mère ou les pommes au jardin. Plein de jolies parcelles au fond des mémoires. Exhumer ces jolis moments. Bonheur au creux des lignes. Ah que c’était bon... Merciiiiiiii.
D
Moi je dis : de la pure poésie ! J'adore
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D
Chère Danièle, C’est ta magie à transposer et voir le monde beau. Tirer le meilleur de ce qu’il est. Tout ceci se respire sur l’application de jolis mondes sur ta toile. Et d’une pierre brute, tu y vois toujours un diamant fini. L’arc en ciel sur tes pinceaux. Ta bienveillance sereine sur nous tous. Alors tu débusques des mondes en cristalline lumière. Comme des poussières de Fée là où tu passes. Alors, merci pour mes lignes... Tendresse, affection et bisoussssssss.