GROS CHAT (439) : BEAU
Des kilomètres pour çà... et on fait bien.
Inlassablement beau.
Le vent glisse et vraiment il fait froid. De l’or dans l’ardoise aux gris époustouflants. Des lisérés de cuivre et bruns roux. Des fauves dansants. Eclats changeants d’un soir qui hésite. Calme absolu. C’est grandiose. L’homme n’y est pas. Alors le beau se prélasse et prend son temps.
Il faudrait boire de mémoire pour garder l’instant. En faire un miroir dans les pensées en éclats. Conserver les lueurs de bronze et soleil éteint.
Se rappeler toujours que c’est très beau quelque part.