GROS CHAT (445) : OUAIS... C’EST MA MAITRESSE...

Souris des villes, souris des champs.

Un grand bond dans le contemporain ? Allez : je me remets à l’info. 

Acheter un mulot et une clef Usb. Fière comme si j’allais escalader un skate board et faire des figures olympiques dans la rue.  

Commencer le Safari. Des kilomètres de rayonnages. Choisir la bonne boîte transparente qui contient exactement ce que vous cherchez. 

Cà se gâte... Tout est dans la langue de Shakespeare. Pencher l’emballage pour glisser l’écrit total au-delà du bidule antivol collé au plastique. Le texte se stabilise mais s’éloigne, pas franchement adapté aux verres progressifs. C’est pas grave vu que ce que vous lisez, vous ne comprenez pas.

Chic un vendeur.

Vous ramenez vos décennies de cigale informatique et non, c’est pas le bon. Enfin un athlète payant ses études par des heures sup dans le magasin cherche avec vous et tâtonne, s’excuse finalement de ne pas bien connaître. Pas grave. Il est musclé comme s’il allait vous offrir sur un bord de plage le plus savoureux des cocktails. C’est déjà çà. Faut positiver. 

J’ai choisi toute seule. Personne pour porter mes paquets ou demander un autographe. Longue file avant les caisses, personne ne se regarde, 20 centimes si vous voulez un sac et non, je n’en veux pas, froissée du procédé. Sac de fille immense encore trop petit pour engloutir mes achats qui vont franchement me gêner jusqu’à la maison. Ciel ! Une cliente qui parle ! Et on me regarde comme si j’étais échappée d’un hospice ou simplement une vieille emmerdeuse.

Pffffff... Evident, que je ne le suis pas...

Photo : Pixabay (Alexas_fotos). Merci.